Dans son élément

Rencontre avec Coralie Gicquel, cheffe de bassin à la piscine Aqua'Val Maine d'Aigrefeuille-sur-Maine

Coralie Gicquel est passée d’un bassin à l’autre. Maître-nageuse à Clisson il y a quelques années, elle est aujourd’hui cheffe de bassin à Aqua’Val Maine, belle piscine à l’orée d’Aigrefeuille-sur-Maine qui accueillera en juin deux impromptus de Madame Suzie Productions. Rencontre avec une nageuse de naissance qui fait la passerelle entre culture et sport.

Cet échange est le troisième d’une série de portraits qui part à la rencontre d’habitants de l’agglomération à travers leur passion, leur vie, leur travail et leur rapport à ce territoire.

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Quelle place a la natation dans votre vie ?

Je nage depuis que je peux le faire. À 7 ans je suis entré en club et je me suis orientée vers la natation synchronisée. J’ai aimé le sport, l’esprit de compétition et le fait de créer quelque chose dans l’eau en équipe qui soit original, esthétique. C’est cette passion qui m’a menée à travailler ici.

Quel est votre rapport à l’eau ?

L’eau est un élément qui fait partie de nous, qui permet de se détendre, de vivre autre chose. Il y a des personnes, par exemple en situation de handicap, qui ne pourraient pas faire de sport dans d’autres conditions et dans l’eau ils arrivent à lâcher prise.

Votre métier a pour but de faciliter ce rapport entre les personnes et l’eau ?

Ce que j’aime, c’est la transmission de ce que je connais, de ma passion, un peu comme un enseignant. C’est voir des jeunes ou des grands ne pas pouvoir mettre la tête sous l’eau et puis petit-à-petit réussir à nager et s’éclater dans l’eau. Ce sont des relations humaines incroyables : on rencontre tout genre de personne. Il peut y avoir un a priori de certaines personnes qui pensent que la piscine, ce n’est que pour les sportifs. Nous, on veut montrer qu’ on peut venir s’y détendre, aller chercher autre chose.

C’est comme ça que se déclenchent des projets culturels ?

C’est vraiment quelque chose qu’on recherche : être innovant, avoir des liaisons entre les différents services de l’agglomération, amener la culture vers le sport et le sport vers la culture. Avec la bibliothèque, on fait par exemple des prêts de livre dans les piscines. On essaie de créer des passerelles.

Qu’est-ce qui s’imagine à Aqua’Val Maine dans le cadre de Topo(s) ?

Tout est né de la volonté du service culture de l’agglomération qui est venu nous voir. On a échangé pour trouver des propositions adaptées au lieu, au public et nous sommes arrivés à deux propositions. Le dimanche 11 juin, un violoncelliste viendra jouer des morceaux autour des bassins pendant la session de bébés-nageurs et le mercredi 21 juin, pour la fête de la musique, une compagnie mobile de cinq musiciens jouera dans les différents espaces : le bassin, en extérieur, sur le bassin mobile. L’idée est de s’amuser avec les particularités du lieu et d’aller à la rencontre des gens.

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